♥ Notre premier mois ♥ [Ma bébé]

Ma petite fille, ma « bébé », tétouyou, ma « beauté » (ça c’est Dieu papa), ma soeur (pour le presque6ans)  a un mois aujourd’hui.

Un billet plus personnel qu’en temps normal, dernière grossesse, dernier bébé j’ai envie de garder des souvenirs de mes ressentis, de notre premier mois  à  quatre.

Beaucoup de bonheur, de regards, d’échanges, d’apprentissages, de bisous, de câlins. Elle est tendre, elle est douce, elle nous amuse, on guette ses sourires,  on a eu deux « areu », on adore.

Elle s’endort contre nous, chacun son  tour, un coup sur papa un coup sur maman, mais la journée lorsque nous sommes toutes les deux c’est contre moi .

Son frère en est dingue, il l’embrasse sans cesse. C’est lui qui a le plus de mérite, pas un mot d’énervement quand elle pleure, c’est comme si elle avait toujours été là, pourtant il a été fils unique durant quasiment 6 ans. Il pleure quand on le « fâche » car il veut l’embrasser aux mauvais moments (pleurs extrêmes, endormissement proche…).

Une belle bête comme son frère qui, à un mois, avoisine les 5 kilos. Elle nous a offert sa première nuit pour la fête des papas (23h-6h).

Je ne sais pas comment un jour je pourrai retourner travailler et la confier à sa nounou, je ne préfère pas y penser, il faudra bien pourtant, en attendant je profite.

De la fatigue pour nous, des pleurs pour elle, des pleurs pour moi. On avait oublié à quel point c’est déconcertant de ne pas savoir pourquoi son bébé pleure. Je suis passée à un allaitement mixte pensant qu’elle ne mangeait pas assez. Puis on nous a dit d’essayer l’ostéo, c’est chose faite, les 48h suivantes ont été horribles, les probiotiques biogaia testés aussi et enfin la couverture miracle… non elle ne se calme que dans nos bras et encore il faut qu’on marche et qu’on change régulièrement de position. On a pensé reflux, on a pensé coliques, besoin de contact … mais en fait on en sait strictement rien. C’est très frustrant de ne pas encore connaître son enfant. Je déteste l’entendre pleurer, je me fous d’être fatiguée physiquement, c’est normal, en revanche les pleurs de mes enfants je ne sais pas gérer, je ne crois pas apprendre un jour.

De l'humour, beaucoup, pouvoir converser avec les jeunes mamans (notamment ma soeur) le dimanche matin dès 7h du mat', on parle chaussettes... Guetter les cacas, s'extasier lorsqu'elle louche regarde ses mains avec chéri... on avait passé cette étape de gagatitude qui exaspère les "sans enfants". Se réjouir d'avoir lavé les enfants à 18 ou 19h, s'endormir sur le canap' à 21h.

De la nostalgie

On compare avec son frère, on cherche les différences, ils se ressemblent tellement. Pour le premier j’étais pressée de tout, là j’aimerais qu’elle reste petite, qu’elle ne grandisse pas trop vite. Même si j’adore l’habiller en fille avec du rose on aime lui mettre des pyjamas de notre presque6ans, cela nous rappelle de doux souvenirs. Mon bébé a déjà presque 6ans et il est grand frère.

De la tristesse, d'être loin de ceux qu'on aime, qui manquent au quotidien pour partager petits et grands bonheurs. Bonne fête mon papa de la part de ta grande fille...

De l'amour,

Je crois que la boucle est bouclée, nous étions heureux avant mais elle est devenue indispensable à nos vies, indispensable à mon souffle, c’est mon amour, ma petite fille .