Lectures d'été

Avec la petite, la fatigue et mon neurone unique je voulais des lectures légères et divertissantes pour cet été.

 

J'ai terminé la trilogie Muchachas, craqué pour un roman découvert sur la blogosphère et lu deux romans de FOENKINOS achetés sur une aire d'autoroute car j'avais oublié mes livres pour notre semaine en Aveyron.

 

J’avais lu une présentation de ce livre sur un blog (je ne me souviens plus duquel). J’avais été séduite, l’histoire me rappelant le film de Luchini Les femmes du 7^ème étage.

On rencontre Juliette qui va remplacer Carla dans un immeuble particulier. Il n’y a pas d’hommes. Aucun, enfin si Jean-Pierre le chat est le seul accepté.

Le roman présente un « catalogue » de femmes aux personnalités, âges et histoires différentes.

L’idée est originale, mais j’ai trouvé le traitement des personnages trop superficiel, l’histoire est cousue de fil blanc, le style parfois maladroit.

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes

Karine LAMBERT

Michel LAFON

 

J’avais aimé les deux premiers tomes de Muchachas la nouvellle saga de Katherine PANCOL. Dans le troisième on retrouve Hortense, le .roman est trop centré sur elle et la réalisation de ses projets. Gary le magnifique (attention spoiler) se met à la tromper. Stella la ferrailleuse veut sauver sa maman des griffes de son violeur de beau-père, quand à Joséphine elle n’est pas certaine de vouloir rencontrer cette nouvelle demi-sœur. On suit ces femmes aux destins tumultueux sans grand intérêt. 

Il n’y a pas vraiment de fin, décevant. Je n’ai pas aimé ce dernier tome, je l’ai trouvé bâclé, j’ai largement préféré la trilogie des Yeux jaunes des crocodiles.

Retrouvez ici Muchachas 1 et Muchachas 2

Muchachas 3

Katherine  PANCOL

Le narrateur est veilleur de nuit dans un hôtel parisien. Il espère pouvoir écrire son roman. Son grand-père meurt et il se met à repenser aux heureux moments partagés avec les différentes personnes de son entourage. Tour à tour le roman s’arrête pour laisser place à des souvenirs de personnes réelles ou fictives : son grand-père, sa grand-mère, Van Gogh, Serge Gainsbourg, le caissier de nuit de l'autoroute qui s’avère être de bons conseils.

Sa grand-mère perd la tête, son père avec ses frères, décident de la placer en maison de retraite. Son appartement est vendu en cachette. Il passe beaucoup de temps ave elle. Cette dernière s’enfuit en Normandie et en partant à sa recherche il rencontre l’amour avec la jolie Louise.

David FOENKINOS offre un roman tendre au ton  juste. Il se livre à une réflexion sur le temps, la mémoire. Ce livre est basé sur les relations intergénérationnelles, la transmission. La solitude est omniprésente à travers sa grand-mère, ses longues nuits à l’hôtel. Ce roman est pudique, tendre, je me suis attachée à cette famille bosselée.

Une jolie lecture

Les souvenirs

David FOENKINOS

 

On suit Fritz qui rencontre Alice jeune et en tombe fou amoureux. Cet amour va se consumer, cet amour va les déchirer, ils vont s’aimer, se séparer et se retrouver à différents moments de la vie. On suit les deux protagonistes tout au long de leurs vies entourés de leurs familles et amis.

Un roman qui laisse apparaitre beaucoup de regrets, de remords,

Un roman qui montre que le temps court et agit contre l’amour,

Un roman qui fait rimer premier amour avec toujours.

L’histoire est somme toute banale, un homme une femme mais Davis FOENKINOS est un magicien et son roman est une merveille. Pas de pathos, de l’humour et un réalisme qui apparaît parfois comme cruel.

« Nous sommes allés chez Ikea, et nous nous sommes disputés chez Ikea. Dans ce grand magasin, ils devraient embaucher un conseiller conjugal. Car s'il existe un endroit où le cœur des couples se révèle, c'est bien là. Je me demande même si tous ces meubles à construire ne sont pas qu'un grand prétexte pour semer la zizanie sentimentale »

Nos séparations

David FOENKINOS

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