L'amant [BD]
L'amant est un roman "classique", lu lorsque j'étais au lycée.
La narratrice, Marguerite Duras, est l'auteure. Elle vit en Indochine avec sa maman. Elle a 15 ans et est pensionnaire. Elle étudie les mathématiques alors qu'elle souhaite devenir écrivain. Elle rencontre un chinois et en tombe éperdument amoureuse. Leur relation durera 18 mois. Il est plus âgé qu'elle, il est chinois, il a beaucoup d'argent.
Kan Takahama a été marquée par la lecture, difficile, du roman original de Marguerite Duras lorsqu’elle était adolescente.
Elle a souhaité rendre visible la narratrice aux yeux des lecteurs car selon elle « l’écriture de Duras […] laisse la possibilité au lecteur, au dessinateur, de se projeter entre les mots, entre les lignes ».
Le chinois ne ressemble pas à Tony Leung, l’acteur du film de Jean-Jacques Annaud, le dessin le rend sophistiqué, très élégant mais il n’est pas beau. Marguerite Duras n’est pas lisse, elle est parfois fatiguée. Les yeux, les muscles sont marqués, le dessin est expressif.
Kan Takahama est mangaka, les décors sont primordiaux dans les mangas. Elle a donc tenu à se rendre au Vietnam. Peu de texte, le dessin lumineux voire sensuel est suffisant.
Le rendu est surprenant, addictif, j’ai redécouvert le roman. Les planches de Kan Takahama sont personnelles tout en restant fidèles au roman. Ce dernier m'avait paru plus choquant, du fait de la différence d'âge entre les deux protagonistes et l'argent du chinois... Ce rapport disparait sous les traits de Kan Takahama.
Kan Takahama a été marquée par la lecture, difficile, du roman original de Marguerite Duras lorsqu’elle était adolescente.
Elle a souhaité rendre visible la narratrice aux yeux des lecteurs car selon elle « l’écriture de Duras […] laisse la possibilité au lecteur, au dessinateur, de se projeter entre les mots, entre les lignes ».
Le chinois ne ressemble pas à Tony Leung, l’acteur du film de Jean-Jacques Annaud, le dessin le rend sophistiqué, très élégant mais il n’est pas beau. Marguerite Duras n’est pas lisse, elle est parfois fatiguée. Les yeux, les muscles sont marqués, le dessin est expressif.
Kan Takahama est mangaka, les décors sont primordiaux dans les mangas. Elle a donc tenu à se rendre au Vietnam. Peu de texte, le dessin lumineux voire sensuel est suffisant.
Le rendu est surprenant, addictif, j’ai redécouvert le roman. Les planches de Kan Takahama sont personnelles tout en restant fidèles au roman. Ce dernier m'avait paru plus choquant, du fait de la différence d'âge entre les deux protagonistes et l'argent du chinois... Ce rapport disparait sous les traits de Kan Takahama.
Le dessin Takahama est émouvant. Elle s’est appropriée avec succès les mots de Marguerite Duras. L’ensemble est beau, très poétique, c’est une déclaration d’amour universelle qui donne envie de relire le roman.
Bd de la semaine chez Stephanie!!
*sp merci
Han, j'ai trop envie de la lire maintenant!
RépondreSupprimerc'est sympa l'édition BD, j'avais beaucoup aimé le livre et je trouve ça sympa de l'avoir mis en images
RépondreSupprimerJe suis allée chercher quelques planches sur internet et effectivement le rendu est séduisant.
RépondreSupprimerPas lu le roman, mais si je croise cette adaptation, pourquoi pas ?
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu ce roman de Marguerite Duras mais j'en ai lu plusieurs (au lycée notamment), et je serais vraiment curieuse de découvrir cette adaptation. Même la couverture est surprenante!
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu le roman... shame on me. Je me dis que je vais le faire depuis des années, en plus!
RépondreSupprimerJe ne connais pas le roman mais ce que tu dis de ce manga me donne envie de le découvrir
RépondreSupprimerUne de mes prochaines lectures : j'ai hâte !!
RépondreSupprimerj'ai envie de le prendre pour mon CDI
RépondreSupprimerAvant de relire le roman il faudrait déjà que je le lise tout court !
RépondreSupprimerpas lu le roman original... du coup pourquoi pas.
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